Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 20:20

VIH : les chercheurs cherchent un moyen d’éradiquer le virus

Aujourd’hui, le sida est une maladie qui peut être traitée, mais pas éradiquée. En effet, une partie des virus se cachent dans des cellules du système immunitaires, les lymphocytes T et les macrophages. Mais une équipe de chercheurs de laboratoire immunité et cancer (Inserm/Institut Curie) a réussi à comprendre que les macrophages ont une fonction de réservoirs du VIH.

Dans leur étude, publiée par la revue Journal of Experimental Médicine, les scientifiques expliquent qu’en temps normal, les macrophages avalent et détruisent les débris cellulaires et les mauvais microbes présents dans notre corps. "Mais le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est capable d’y rentrer, de s’y multiplier et d’y constituer des réservoirs de particules de virales. Stockées dans des compartiments internes, ces particules sont difficilement accessibles aux médicaments antiviraux et aux attaques du système immunitaire", écrivent-ils. Alors que les lymphocytes T meurent après avoir été infectés, les macrophages peuvent résister pendant des mois, voire des années.

Des particules piégées

Après avoir suivi l’évolution de macrophages avant et après une infection par le virus du sida, ils ont réalisé que les compartiments internes de ces derniers, dans lesquels les virus s’accumulent, préexistent à l’infection. A quoi servent-ils ? "On ne le sait pas encore, cela a sans doute un lien avec la fonction "d’éboueur" des macrophages. Certains récepteurs caractéristiques de cette fonction sont concentrés au niveau de ces compartiment et plus spécialement le récepteur CD36" explique l’immunologiste qui a mené l’étude, Philippe Benaroch.

Les chercheurs ont donc exposé quelques macrophages infectés à des anticorps anti-CD36, empêchant ainsi la libération des virus dans l’organisme. "Les anticorps pénètrent et atteignent les compartiments internes où ils piègent les particules virales ", précise Philippe Benaroch. 

Partager cet article
Repost0

commentaires