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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 09:52

 

Perturbateurs hormonaux : l'EFSA ne tranche pas

L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a rendu public, mercredi 20 mars, l'un de ses rapports les plus attendus. L'agence basée à Parme (Italie) avait été saisie à l'automne 2012 par la direction générale de la santé et des consommateurs de la Commission européenne pour rendre une opinion scientifique sur les perturbateurs endocriniens  ces substances chimiques interférant avec le système hormonal et suspectées de jouer un rôle important dans l'augmentation d'incidence d'une variété de troubles et de pathologies.

L'EFSA devait en particulier répondre à plusieurs questions. Comment définir un perturbateur endocrinien ? Comment distinguer les effets indésirables dus à cette classe de molécules ? 'Il n'existe pas de critère scientifique spécifique défini pour distinguer les effets nocifs potentiels des perturbateurs endocriniens par rapport à une régulation normale des fonctions corporelles, ou 'réponses adaptatives', estime l'agence européenne. Des experts doivent évaluer le poids des éléments probants disponibles au cas par cas.'

En d'autres termes, la distinction entre un effet acceptable et un effet indésirable devra être jugée pour chaque substance. Du coup, l'EFSA propose deux qualifications : les substances endocriniennes actives et les perturbateurs endocriniens. Les premiers produisant des effets considérés comme non délétères, conduisant à une adaptation de l'organisme. Les seconds étant jugés potentiellement nocifs, en fonction de leur 'potentiel d'activité'. Ce point est l'objet d'une controverse, une part de la communauté des endocrinologues considérant que toute substance ayant une activité endocrinienne doit être considérée comme un perturbateur.

INTENSE PRESSION

Le groupe d'experts réunis par l'EFSA a conduit ses travaux sous une intense pression.

 

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